Faire un choix pour créer le meilleur

Les vacances se terminent. Je vous souhaite d’avoir passé de bons moments, profité de la vie, apprécié des moments privilégiés dans des endroits qui vous convenaient au mieux. Peut-être étiez-vous à la campagne ? Ou bien au bord de la mer, à profiter de la plage, des bains de soleil sur le sable entre deux baignades ? Ou encore à la montagne à savourer les magnifiques paysages entre deux repas du terroir ? Peut-être étiez-vous tout simplement chez vous, à prendre votre temps, accueillir de la famille et des amis…

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Les vacances : un moment de coupure avec la vie quotidienne

Malheureusement, tout cela se termine et vous devez reprendre le boulot. Vous ne vous y plaisez pas particulièrement, vous y aller car vous avez besoin d’argent, et si vous pouviez, vous travailleriez ailleurs… Mais bon, pas le choix, il faut que vous repreniez. Et rien que d’y penser, ça vous mine le moral, vous plombe et vous enlève votre joie. Ça pourrait même gâcher la fin de vos vacances ! Bref, ce n’est pas génial.

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Peut-être que le seul intérêt de votre travail est l’argent que vous y gagnez

Je connais ce sentiment pour l’avoir souvent vécu. Et même lorsque, plus tard, j’ai choisi de faire ce qui me semblait bon pour moi, je vous avoue que ce n’était pas toujours de gaité de cœur que je voyais la fin de cette parenthèse bénie des vacances se rapprocher.

Prendre conscience que l’on a le choix

J’ai mis ma vie professionnelle en suspens pour m’occuper de ma dernière fille, qui a quelques années de différence avec mes autres enfants. Bien que j’ai beaucoup aimé cette période de ma vie, que j’en ai beaucoup profité et que j’ai savouré de longs moments privilégiés, le fait d’avoir à m’occuper jour après jour des tâches ménagères qui, comme chacun le sait, se répètent encore et encore, n’avait rien de très épanouissant. Surtout que, pour la société, lorsque vous vous occupez de l’éducation de vos enfants, vous ne faites rien, vous n’avez pas de valeur, ni de statut social, ni même de revenus (mais c’est une autre histoire).

Devant la pile de vaisselle qui était à laver chaque jour, voire deux ou trois fois dans la journée, j’ai pris conscience d’une chose :

  • Soit j’acceptais que c’était l’une des conséquences de mon choix de vie. J’avais choisi de prendre un temps pour m’occuper de mon enfant, mais les tâches ménagères restaient à faire. N’ayant pas la possibilité de payer quelqu’un pour les faire à ma place et mon mari étant occupé ailleurs, c’était à moi de m’y mettre. Non pas que je ne m’en occupais pas quand j’avais une vie professionnelle, mais on pourrait penser que choisir de rester à la maison s’occuper d’enfants est le paradis par rapport à une profession avec des contraintes ;
  • Soit je restais dans cette situation en râlant, en me plaignant et en me lamentant devant ces tâches inintéressantes qui se renouvelaient encore et encore, jour après jour, tout en les faisant avec mauvaise humeur. Ce que j’ai fait un moment ;
  • Soit je créais autre chose et me trouvais un travail.
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La vaisselle : une tâche quotidienne qui se renouvelle encore et encore

J’ai pris conscience que dans n’importe quelle situation, dans n’importe quelle activité, il y a des moments et des choses nettement moins intéressantes que d’autres qui se présentent et qui sont à faire. Peu importe le métier ou la situation.

Et ce qui fait souffrir, c’est de vouloir être ailleurs alors qu’on ne le peut pas, et de vouloir faire autre chose que ce qui est à faire sur l’instant, comme la vaisselle dans mon exemple plus haut. En apparence, je n’ai pas d’autre choix que de la faire – à moins de laisser le chaos et le désordre s’installer chez moi – mais je peux par contre choisir l’état d’esprit dans lequel je la fais. J’ai donc décidé que j’allais faire de ces moments pas très intéressants des moments sacrés.

Utiliser ce que l’on vit pour s’améliorer

J’ai donc utilisé le support de la vaisselle pour méditer et agir en pleine conscience. Idem pour toutes les tâches ménagères qui me semblaient fastidieuses. Lorsque je passe l’aspirateur, j’imagine que toutes les dissonances familiales sont aspirées, et qu’à la place j’y mets de l’amour, du lien et de l’entente familiale. À chaque fois que je lave le sol, je visualise que c’est une eau d’amour qui imprègne le lieu de vie familial, et que chaque personne qui vient chez nous en bénéficie. De même, lorsque je fais les carreaux, je visualise ma vision qui s’éclaire (dans tous les sens du terme). Et ainsi de suite.

Comme parfois cela ne suffisait plus à me motiver, j’ai décidé d’y associer une pratique physique. Je me tiens droite et plie les genoux lorsque je passe l’aspirateur. En lavant le sol, je garde mon périnée contracté lorsque j’essore le balai serpillère, et je travaille mes obliques en faisant des rotations. Je reste très présente à mon corps et fais en sorte que toutes mes postures soient bonnes pour lui lorsque je pratique ce super entraînement gratuit à domicile.

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Je ne joue pas au golf mais je travaille ma posture en passant l’aspirateur, ce qui me permet de pratiquer autant que je le souhaite à domicile.

Résultat, je m’aperçois que je suis en paix avec mes tâches ménagères. Elles sont à faire et je les fais, sans excès de zèle, mais sans plainte non plus. Si je sens que je pourrais retourner dans la souffrance et râler, je m’organise différemment, quitte à les différer si besoin.

Donner le meilleur de soi pour ce qui arrive

Si vous devez reprendre le boulot et que cela vous pèse, sachez que vous êtes au bon endroit (puisque c’est là que vous êtes !). C’est ce que vous vivez en ce moment, pour diverses raisons. Cela ne veut pas dire que vous n’en changerez pas un jour, surtout si tel est votre désir. Mais pour l’instant, vous devez faire avec.

Je vous suggère de faire en sorte que ça ne vous fasse pas souffrir. Donnez le meilleur de vous-même, même si ce n’est pas idéal. Apercevez-vous que vous le ferez non pas pour les autres, mais pour vous. En faisant cela, vous allez vous sentir mieux et vous allez permettre à votre nouveau travail, si c’est ça qui vous inspire, de se manifester par la loi d’attraction.

Un homme de mon entourage a fait ça. Il a changé plusieurs fois de travail pour aller vers le meilleur. Il donnait le meilleur de lui-même à chaque fois, même s’il était mal payé. En le voyant faire, je me suis souvent dit que je n’aurais pas eu l’envie de m’investir pour un salaire si médiocre.Mais pas lui. Il ne faisait pas ça pour se faire bien voir, ni pour se donner de l’importance, mais par rapport à ce qui lui semblait bon de faire. Au final, il a obtenu un super poste dans lequel il s’épanouit et pour lequel il est bien payé. Ce n’est pas de la chance : c’est la conséquence d’une ligne de conduite qu’il a maintenue pendant des années, malgré des circonstances qui auraient fait baisser les bras à plus d’un. Et ces années, ils les a vues comme un entraînement pour l’obtention de travail qui lui convient parfaitement.

Je peux donc constater que si moi j’aurais souffert dans de telles situations, lui, ce qui l’aurait fortement impacté aurait été d’en faire moins. En effet, il aurait du restreindre et contenir son énergie. Ce qui au final l’aurait frustré, rendu insatisfait et énormément fatigué. Avec le recul, je comprends combien son attitude était juste et complètement accordée à la loi d’attraction.

 

Bonne rentrée de vacances, chère Merveilleuse. Vous êtes au bon endroit là où vous êtes, ce qui ne vous empêche pas de vouloir créer autre chose. Mais le seul endroit pour le faire c’est là où vous êtes actuellement. Avez-vous déjà testé combien les tâches les plus simples et les plus humbles peuvent apporter du contentement ? Avez-vous vous aussi dans votre vie, des choses à faire qui ne vous emballent pas mais qui sont à faire ?

Laissez-moi vos commentaires et vos questions, j’y répondrai avec plaisir.

À tout de suite !

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner en copie aux conditions suivantes :

  • qu’il ne soit pas coupé ;
  • qu’il n’y ait aucune modification de contenu ;
  • que vous fassiez référence à Merveilleusement imparfaite ;
  • que vous mentionnnez le nom de Marie Christine Provost.

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