La paix intérieure à portée de main

Vivez vous actuellement des situations difficiles, problématiques qui vous génèrent diverses émotions comme du chagrin, de la colère, de la rancune, de la tristesse ? Peut être que :

  • Votre conjoint s’éloigne de vous ?
  • Vos enfants quittent la maison pour poursuivre leurs études et leur vie loin de vous ?
  • Vous avez « fait le tour » de votre travail et vous commencez sérieusement à vous y ennuyer ?
  • Vous venez de perdre une personne, votre travail et vous n’arrivez pas à remonter la pente ?
  • Pensez-vous que vous devriez être autrement ? Plus douce, plus calme, plus aimante… Que sais-je ?
  • Êtes-vous dure envers vous-même ? Car si votre situation difficile dure depuis longtemps, peut être vous trouvez vous nulle, inadéquate, insuffisante ? Et si vous n’arrivez pas à passer à l’action pour changer la situation qui vous déplait, vous en voulez-vous ? Vous blâmez-vous ?

Car après tout ce que vous avez expérimenté, votre expérience, votre niveau d’études, votre travail personnel… peut être que vous dites-vous : « J’aurais du obtenir un autre résultat que celui que je suis en train de vivre. Il y a sûrement quelque chose qui cloche chez moi, mais j’ai beau chercher, m’agiter, me lamenter, me bouger, rien ne marche et je ne vois pas ce qui bloque. »

Prenez conscience de ceci : ce que vous vivez est ce que vous vivez.

Si vous vivez des émotions fortes, dites « négatives », peut être aimeriez vous que ce ne soit pas le cas. Or, être Merveilleusement Imparfaite c’est vous accepter telle que vous êtes, et telle que vous n’êtes pas. Mais aussi accepter que vous n’acceptiez pas.


Merveilleusement Imparfaite vous invite à dire oui à vos émotions qu’elles soient positives et négatives. Pourquoi ? Parce que tout cela fait partie de vous

Je veux me sentir joyeuse et je n’y arrive pas

Peut être voudriez-vous vous sentir dans l’amour, la joie, car après tout, si vous analysez (mentalement) votre situation, celle-ci n’est pas si dramatique que cela. Et si vous réfléchissez à votre vie peut être vous pensez- vous : « Il n’y a aucune raison que je me mette dans un état pareil ! D’autres personnes vivent des choses plus difficiles que les miennes et ne se plaignent pas ! Je devrais me sentir heureuse, joyeuse, reconnaissante… Mais non, je passe mon temps à me plaindre, à essayer de sortir la tête de l’eau alors que cela pourrait être autrement. J’ai tout pour être heureuse et je trouve encore le moyen de me plaindre. J’en ai marre, j’ai toujours quelque chose qui m’empêche de me sentir bien ».

Si vous vivez ce genre de situation, je vous invite à vous accompagner dans ce que vous vivez. À vous poser et à prendre le temps de vous accueillir avec toutes ces émotions et ce qu’elles génèrent dans votre corps. Vous pourrez constater, quand vous prendrez le temps de revenir à vous, que certaines parties de ce dernier sont peut-être plus tendues, plus crispées et que l’énergie n’y circule pas aussi facilement qu’elle devrait.

Accueillir ses émotions mais ne pas s’y complaire

Accueillez aussi vos émotions : votre colère, votre chagrin, votre frustration et laissez les vivre en vous. Elles font parties de vous et de les réprimer va vous créer des tensions supplémentaires.

Notes : Si vous vivez des pics émotionnels fréquents, pensez à faire un bilan hormonal. Car cela peut être le signe d’un mauvais fonctionnement à ce niveau.

Le stress acidifie votre corps. Celui-ci va de ce fait, puiser les minéraux dans vos os et vos tissus pour neutraliser cette dernière . Il ne peut pas se permettre de rester acide. C’est néfaste pour lui et ses cellules. Le fait que votre corps puise dans les minéraux des os, favorise (sur du long terme) une fragilité osseuse. C’est pourquoi je préconise la prise de compléments alimentaires en cas de période de stress prolongée. Vous pouvez tester les produits Vita Nutrition si vous n’avez pas de marque préférée (et, bien sûr, mettez des pratiques en place pour diminuer votre stress).

Il n’est pas question ici de nier vos émotions et votre ressenti. Par contre, soyez bien présente, car l’idée n’est pas non plus de vous y complaire. Vous pourrez constater en revenant à vous-même et en contactant ces émotions dites « négatives » qu’une partie de vous adore les ressentir. Elle pourrait en profiter pour en rajouter. Pour ce faire, elle va adjoindre du dialogue interne : des phrases et des commentaires sur l’émotion que vous vivez.

Quelque chose comme : « Ô ma pauvre, comme tu es malheureuse ! Comme tu as été maltraitée ! Comme tu as raison de te plaindre, d’être en colère, d’être triste. C’est de la faute de … qui n’a pas fait ce qu’il aurait dû… » et ainsi de suite.


l y a une distinction entre accueillir vos émotions négatives et vous y complaire. En étant bien présente à vous-même, vous percevez la voix dans votre tête qui en rajoute et augmente votre sensation de mal-être. Cette voix n’est pas l’émotion.

L’émotion c’est l’émotion

Ce pourrait être le titre d’un roman ou d’une chanson mais en fait c’est la réalité. L’émotion n’est que l’émotion. Elle est créé par votre corps émotionnel pour des raisons diverses (des blessures le plus souvent ou des croyances).

La petite voix qui se rajoute, le jugement que vous portez ou l’analyse que vous faites d’une situation est liée à votre mental. Celui-ci le plus souvent dissèque, analyse, compare, mesure, donne un avis (qui parfois n’est même pas le votre mais qu’il a entendu soit de vos parents, de vos amis, des informations…), mais elle ne tient pas compte réellement des émotions. Elle se rajoute par-dessus et donne son avis. Si vous ne l’observez pas, vous pourriez penser que les deux émotions et voix sont qu’une seule chose alors que non.

Par contre, cette voix intérieure issue du mental, peut vraiment vous faire vous sentir mal, voire très mal. Elle peut également finir par tourner en boucle et vous empêcher de sortir de votre état intérieur.

Passer d’une émotion à une autre

Passer du chagrin à la joie, de la colère à l’amour, ou de l’abandon vers l’unité…

C’est très difficile d’y aller directement. Il y a un trop grand écart entre les deux émotions. Si vous tentez de passer immédiatement de l’une à l’autre, vous mettez la barre trop haute et c’est la meilleure façon d’échouer. (Et en plus, vous pourrez vous juger nulle de ne pas y être arrivée).

C’est pourquoi je vous invite à trouver l’émotion qui vous permettrait de vous sentir un petit peu mieux. Si vous êtes dans le chagrin, peut être pouvez vous (mais prenez le temps d’avoir bien accueilli ce dernier avant), glisser vers la tristesse. De même que, selon ce que vous avez vécu, vous ne pourrez peut-être jamais ressentir de l’amour pour une situation souffrante mais être en paix avec elle.


Il est très difficile de passer du chagrin à la joie directement, car l’écart entre les deux est trop grand. Mieux vaut procéder par étapes intermédiaires.

Je me souviens d’un énorme abcès dentaire que j’ai eu lorsque j’avais 13 ans. J’ai souffert abominablement. Est-ce que je souffre encore ? Non. Je suis en paix avec cette situation. Est-ce que j’aime cette expérience ? Non plus. Mais heureusement, la paix que je ressens me rend libre.

Être en paix

Être en paix est pour moi un sentiment libérateur. Il nous permet de quitter nos chaines et nos entraves. Si vous avez vécu des situations abominables, souffrantes, effroyables, il est très probable que vous ne pourrez jamais mettre de l’amour sur ces situations. Et peut-être que si vous faites du développement personnel depuis longtemps cela vous navre. Car beaucoup de courants de développement personnel disent qu’il faut arriver à mettre de l’amour et à remercier les situations difficiles que l’on vit. Parfois, on y arrive mais d’autres fois, c’est impossible. La souffrance est trop forte.

La paix est un bon compromis.

À mon sens, il ne vous est pas demandé d’aimer votre bourreau, mais si vous pouviez être en paix, vous serez libre.

Vous saurez que vous êtes en paix quand vous pourrez en parler et que cela ne vous créera plus d’émotions. Un peu comme mon ex-abcès dentaire que je mentionnais plus tôt. Et ça prend le temps que cela prend. Il est très facile parfois d’atteindre la paix et d’autres fois, ça prend des mois voire des années.

Comment faire pour atteindre la paix

Je vous propose quelques outils que j’utilise, mais bien évidemment il y en a d’autres.

  • L’observation de ce que vous vivez : un peu comme si vous étiez spectateur mais en vous permettant de ressentir, même si c’est très inconfortable. Personnellement, c’est ce qui marche le mieux pour moi une fois que j’y arrive. Car je peux fuir cette rencontre avec moi par peur de souffrir et rentrer de ce fait dans des comportements compulsifs et autres. Alors qu’en réalité, la fuite est plus douloureuse que le fait de me mettre à l’observation consciente.
  • Le travail de Byron Katie, afin d’investiguer vos pensées et croyances limitantes qui vous font souffrir
  • Le ho’oponopono pour libérer ce qui a besoin de l’être.

Et vous chère Merveilleuse, quelle astuce qui fonctionne utilisez-vous pour atteindre la paix ? N’hésitez pas à l’écrire dans l’espace ci-dessous afin que je puisse la tester. D’avance merci.

À tout de suite

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner en copie aux conditions suivantes :

  • qu’il ne soit pas coupé ;
  • qu’il n’y ait aucune modification de contenu ;
  • que vous fassiez référence à Merveilleusement imparfaite ;
  • que vous mentionnnez le nom de Marie Christine Provost.

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