The work, ou le travail de Byron Katie

Dans cet article, je souhaite partager avec vous un des outils que j’utilise pour aller de mieux en mieux chaque jour. Je l’adore tant sa simplicité et son efficacité sont remarquables. Et vous pouvez le pratiquer partout ! Il s’agit du travail, the work, de Byron Katie.

La réalité est toujours plus douce que l’histoire que je raconte à son sujet !
– Byron Katie

Qui est Byron Katie

Byron Katie est une Américaine qui, à un moment de sa vie, s’est sentie très très mal. Elle se trouvait tellement indigne qu’elle dormait à côté de son lit, et non dedans. Un jour, elle a eu une révélation : ce n’est pas ce qu’elle vivait qui était difficile, mais les histoires qu’elle racontait à propos de ce qu’elle vivait. Elle a eu une prise de conscience majeure qui l’a amenée à se poser 4 question. Elle les testées autour d’elle et, à chaque fois, elle a eu un grand succès, car les personnes se sont libérées des histoires qu’elles se racontaient et qui les faisaient souffrir. Elle a appelé cette méthode d’investigation « the work ». Le travail en français.

Byron Katie Merveilleusement imparfaite
Byron Katie
Photo de Lovingwhatisnt sous CC BY 3.0

Les 4 questions proposées par Byron Katie dans cette méthode permettent une investigation des pensées. Vous les décortiquez en quelque sorte. Le résultat est stupéfiant et en faisant le travail de Byron Katie, vous aurez de beaux résultats :

  • Une plus grande clarté ;
  • Vos pensées vont vous lâcher.

Oui, vous avez bien lu, vos pensées vont vous lâcher. Et je vous assure que ça fonctionne. Quand je pense à l’énergie que j’ai dépensée pour faire lâcher des pensées erronées qui m’ont polluées la vie pendant tant d’années, c’est stupéfiant de voire à quelle vitesse le travail de Byron Katie fonctionne. Grâce à lui, vos pensées vont vous quitter, littéralement. Votre souffrance associée à elles également.

Le work de Byron Katie n’est pas une méthode magique pour avoir le bonheur, certainement pas. Par contre, je vous promets que vous serez en paix, ce qui est totalement différent.

Les 4 questions du work de Byron Katie

Les 4 questions du travail de Byron Katie sont :

  1. Est-ce que c’est vrai ?
  2. Suis-je absolument certain que ce soit vrai ?
  3. Comment je réagis, que se passe-t-il quand je crois cette pensée ?
  4. Qui serais-je sans cette pensée ?

Ensuite il faut retourner la croyance que l’on a. Pour chaque retournement, il faut trouver trois exemple authentiques. Si cela ne vous paraît pas clair, n’ayez crainte, je vous donne un exemple un peu plus bas dans l’article.

Personnellement, j’ai un peu modifié le questionnaire pour mieux me l’approprier. Voici donc les questions que je me pose :

  1. Est-ce que c’est vrai ?
  2. Est-ce que je suis absolument sûre à 100% que c’est vrai ? *
  3. Comment je me sens quand je crois cette pensée ?
  4. Comment je me traite quand je crois cette pensée ?
  5. Comment je traite l’autre ou les autres quand je crois cette pensée ?
  6. Cette pensée m’empêche quoi ?
  7. Qui serais-je sans cette pensée ?

* La réponse à cette question est toujours non, car on ne peut jamais être sûre à 100% de quelque chose. À 99,99% oui, mais peut-être que nous n’avons pas accès à toutes les informations, et qu’il nous manque les 1% pour être totalement sûre de notre croyance.

Selon Byron Katie, il est nécessaire de juger son prochain, au départ. En effet, nous avons souvent des plaintes et des récriminations face au comportement de quelqu’un, ou face aux actions d’une structure comme par exemple les impôts, la SNCF… Le fait de juger l’autre va vous permettre de bien comprendre comment fonctionne the work, le travail, et ensuite vous pourrez le faire directement sur vous.

Juger les autres Byron Katie Merveilleusement imparfaite
Commencez par juger quelqu’un pour vous approprier la méthode du work de Byron Katie

Mon expérience du travail de Byron Katie

Les 4 questions du work

Pour bien comprendre comment fonctionne le travail de Byron Katie, voici un exemple que j’ai expérimenté.

Un artisan avait des travaux à faire chez moi. Il m’a dit plusieurs fois qu’il allait venir tel jour et, au final, ne venait pas. Je l’ai souvent attendu en vain. Au final, il m’appelait la veille pour le lendemain et se permettait de râler parce que je n’étais pas disponible. J’étais excédée par son comportement, et mon mental tournait en boucle avec cette histoire. Je l’accusais surtout d’être irrespectueux en plus d’autres choses. Pour en finir, j’ai investigué sur cette situation via le travail.

Pour cet exemple, appelons l’artisan M.

Ma pensée : « M est irrespectueux ».

1. Est-ce que c’est vrai qu’il est irrespectueux ?
Oui, et pas qu’un peu !

2. Est-ce que je suis absolument sûre à 100% que c’est vrai ?
J’aurais envie de dire oui, mais en fait, peut-être pas. Peut-être qu’il ne peut pas faire autrement. Peut-être que ce comportement est indépendant de sa volonté, que ce n’est pas de sa faute.

3. Comment je me sens quand je crois que M est irrespectueux ?
Je me sens en colère, flouée, pas respectée.

4. Comment je me traite quand je crois que M. est irrespectueux ?
Je m’éloigne de moi par la colère, je me décentre et me disperse. Je me mets dans un état émotionnel fatiguant, et j’ai tendance à grignoter pour compenser le stress généré.

5. Comment je traite l’autre ou les autres quand je crois que M est irrespectueux ?
Je le critique, le juge, l’invalide, le prend de haut, lui parle mal. Je le blâme et en parle à tout mon entourage qui n’en peux plus.

6. Cette pensée m’empêche quoi ?
D’être sereine et en paix, de passer une bonne journée.

7. Que serais-je sans cette pensée ?
Je serais Marie-Christine qui va passer une bonne journée et faire ce qu’elle a à faire, tranquillement et sereinement.

Le retournement de la croyance

M n’est pas irrespectueux

  • Peut-être n’a-t-il pas tous les codes de communication ;
  • Peut-être n’agit-il pas comme ça avec tous ses clients ;
  • Peut-être qu’avec sa famille et ses amis il se comporte respectueusement ;
  • Peut-être que dans sa famille et avec ses amis, un tel comportement n’est pas irrespectueux.

M est respectueux

  • Peut-être que M est respectueux même si je n’en ai pas l’impression ;
  • Peut-être qu’il est respectueux dans des domaines que je connais pas, je ne sais pas. Il est possible qu’il soit respectueux sans que je le sache.

Je ne suis pas respectueuse

  • C’est vrai que, lorsque je râle après lui, que je l’invalide, que je fatigue mon entourage avec cette histoire, je ne suis pas respectueuse ;
  • C’est vrai aussi que lorsque je laisse M me traiter ainsi, d’une manière qui ne me convient pas, je ne suis pas respectueuse envers mon bien-être émotionnel et mental.

Je suis respectueuse

  • Oui, je suis aussi respectueuse. Dans mon travail, je fais toujours de mon mieux, j’essaie de respecter les personnes que je croise, j’essaie de ne pas empiéter sur le territoire des autres lorsque je suis en collectivité.

Suite à cette investigation j’ai gagné en clarté, ce qui m’a pemis de me positionner fermement face à cet artisan. Je repris les rênes de la relation et de la situation en posant de nouvelles bases.

 

Et vous chère Merveilleuse, connaissiez-vous le travail de Byron Katie ? Cet article vous a-t-il donné envie de le tester ? N’hésitez pas à laisser vos impressions, vos résultats et vos commentaires, j’y répondrai avec plaisir.

Je vous invite à visiter le site français du travail de Byron Katie, ou vous trouverez beaucoup de matériel gratuit.

À tout de suite !

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner en copie aux conditions suivantes :

  • qu’il ne soit pas coupé ;
  • qu’il n’y ait aucune modification de contenu ;
  • que vous fassiez référence à Merveilleusement imparfaite ;
  • que vous mentionnnez le nom de Marie Christine Provost.

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